Diminués par les absences, les hommes de Gardent ont subi un 3e revers face à Dunkerque cette saison. Valeureux mais trop fébriles par instants, les Toulousains n'avaient pas les armes pour réaliser un nouvel exploit à l'extérieur. (crédit photos : Michel Guilbert)
PARDIN ET GEORGIEVSKI MAINTIENNENT LE CAP
Les veilles de match sont traditionnellement paisibles et consacrées à la préparation de la rencontre du lendemain. Force est de constater que la journée de mardi a échappé à la règle puisque de nombreux rebondissements sont survenus en quelques heures. En effet, après le départ précipité et anticipé de Cyril Dumoulin pour Nantes, Valentin Porte se luxait le doigt lors du dernier entraînement. Une véritable "tuile" quand on sait que le FENIX était privé à Dunkerque de Rémi Calvel, supsendu. Du coup, Perez et Pavade intégraient le groupe en compagnie d'un petit nouveau : le gardien Simon Laurent de Valors.
Les Toulousains débarquaient dans le Nord sans pression, avec la ferme intention de contrarier les plans des hommes de Cazal, à seulement deux points d'eux au classement. Un but inaugural de Gilbert et deux arrêts successifs de Wesley Pardin sur pénalty confirmaient le redoutable standing du FENIX à l'extérieur. Annotel n'était pas en reste en contrant Ilic à 7m (2-2, 5e). L'USDK prenait les devants et son adversaire compilait les pertes de balles (8 en 1ère mi-temps), seuls Georgievski, au relais sur pénalty, et Pardin, bien installé dans ses cages, maintenaient quelque peu leur équipe, relativement fébrile (8-5, 15e). On pouvait craindre un détachement des locaux mais emmené par leur ailier droit et leur portier, suppléés par leurs artilleurs Alvaro et Sevaljevic, Toulouse limitait la casse à la pause (14-11, 30e).
UNE LUEUR D'ESPOIR AVANT LE TROU NOIR
Le retour des vestiaires était identique et on se demandait si le FENIX allait craquer ou faire douter son hôte. Ce dernier se détachait, nanti de 5 buts d'avance, de bien mauvaise augure pour les troupes de Gardent (19-14, 38e). Ébranlés, les Blancs du soir n'abdiquaient pas et se remettaient en ordre de marche. Pardin, en chef de file, montrait la voie. Une brèche dans laquelle s’engouffraient Ilic et Sevaljevic pour infliger un 5-1 à Dunkerque qui relançait subitement l'intérêt de ce match (20-19, 43e). Malheureusement, cet acte de bravoure allait coïncider avec une terrible période de plus de 9 minutes sans inscrire le moindre but (24-19, 52e). Le genre de passage qui scelle l'issue d'un match sans pour autant que l'adversaire soit injouable et malgré un Pardin irréprochable (14 arrêts au total). Le miracle était à proscrire à quelques minutes de la fin (26-21, 57e). Et malgré un baroud d'honneur plus que louable dans les derniers instants qui donnait à la défaite des allures plus convenables, le FENIX repartait du Stade des Flandres avec une défaite logique (26-24, 60e). Le haut du classement s'éloigne désormais et il faudra bien terminer la saison, à commencer le 4 mai pour la réception de Nîmes, avec ou sans absents de taille.
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