Le FENIX s'incline une nouvelle fois de façon cruelle dans les ultimes secondes 30-31 face à Créteil (mi-temps : 15-13). Encore de gros regrets pour les Toulousains qui pouvaient l'emporter avant d'encaisser un but à la sirène. Au final, les coéquipiers de Calvel n'ont que leurs yeux pour pleurer et devront vite rebondir dès ce dimanche, à 17h au Palais des Sports, face à Saint-Raphaël en 1/4 de finale de Coupe de la Ligue. (crédit photo : Pixcity)
Le FENIX dans le rythme, Créteil tient la cadence
L'ennui est une notion que le FENIX a semble-t-il depuis longtemps, du moins le début de la saison, rayé de son vocabulaire.
Mais si le suspense est souvent au rendez-vous, l'issue des rencontres laisse place trop souvent à une frustration qui, à force de se répéter, ne peut plus seulement s'expliquer par la seule fatalité.
Le bourreau du soir se nomme Créteil et les Franciliens sont venus se servir avec appétit sur un plateau d'argent que le FENIX tenait pourtant fermement dans ses mains à quelques poignées de secondes du terme.
Cette 8e journée pourtant donnait l'occasion aux Toulousains de rattraper son adversaire du soir au classement pourtant auteur d'un début de saison tonitruant.
L'entame des hommes de Calvel était des plus sérieuses avec les tauliers habituels : Ševaljevi? et Ilic bien sur mais aussi Alvaro qui se mettait au diapason. Et comme Dumoulin surfait sur la vague de sa prestation ivryenne, le FENIX faisait la course en tête sans toutefois décrocher des Cristolliens coriaces (7-6, 15e). Ces derniers, malgré des écarts de 3 buts en leur défaveur (11-8 puis 13-10), revenaient sans cesse dans le match. Toutefois, dans une antre du Palais des Sports de plus en plus garnie et prête à s'embraser, les joueurs de Gardent regagnaient les vestiaires nantis d'un précieux avantage au terme d'un premier acte de fort belle facture et très rythmé (15-13, 30e).
Les ballons pour gagner, les yeux pour pleurer
Un pécule que seules deux minutes allaient suffire à dilapider, une fois de plus, Toulouse baissait la garde et durant 15 minutes chaque offensive de l'USC faisait mouche. Heureusement Gilbert, Ševaljevi? et Žvižej trouvaient des solutions pour maintenir la parité au score (22-22, 40e) dans un match devenu très enlevé. Créteil passait devant (22-24) pour la première fois mais Luis Fe, tout à l'énergie, permettait aux siens de recoller.
À un quart d'heure de l'épilogue de ce duel passionnant, les équipes ne se quittaient plus, un chassé croisé animé d'altercations, buts spectaculaires et parades qui l'étaient tout autant donnaient encore plus de relief à ce match qui justifiait pleinement l'intérêt du diffuseur BeIn Sports.
Pourtant mené, le FENIX reprenait le score au meilleur des moments à 5 minutes de la fin. Mais il faut croire justement que ce moment cette saison n'est pas l'allié de notre équipe. Alvaro magnifiquement, inscrivait le 30-29 à la 57e et Dumoulin sortait une parade incroyable. Moins de 3 minutes à jouer en supériorité avec la possession, le public déchaîné se prenait à rêver. Un tir trop vite pris par Luis Fe, un ballon cafouillé et un but adverse heureux estompaient très vite l'enthousiasme ambiant. 30-30 dernière minute, balle Toulouse. Celle-ci est de nouveau galvaudée. Temps mort Créteil à 15 secondes et forcément l'impensable rejoint l'inéluctable : 59'59, De La Salud à la santé des siens crucifie une défense toulousaine aussi spectatrice qu'il y a 15 jours face au tir de Claire à la sirène à Nantes. Cette fois-ci ce n'est pas un nul mais une défaite concédée (30-31, 60ème)...
Créteil confirme son excellent début et Toulouse sa fâcheuse tendance (habitude ?) à ne pas tuer les matchs à sa portée. D'autres points s'envolent et les regrets eux s'arriment.
Il faudra se libérer de ce fardeau dès ce dimanche en Coupe de la Ligue face à Saint-Raphaël, car regoûter à l'ivresse d'un 2ème final four consécutif constituerait assurément le meilleur des remèdes.
STATS