Les Toulousains n'ont pas existé à la Trocardière de Nantes ce mercredi. Pas aidés par une entame catastrophique, les coéquipiers d'un Ilic (8 buts) bien esseulé avaient déjà un retard conséquent à la pause (21-14). Le reste s'est avéré être un long chemin de croix duquel il faudra vite se relever.
[caption id="attachment_4530" align="aligncenter" width="1024"] Le FENIX n'a pas fait le poids face à ce Nantes là (crédit photo HBC Nantes)[/caption]
Ilic en cache-misère
Les ingrédients d’un exploit sont assez simples. Et lorsqu’on oublie le livre de recettes dans le vestiaire, les conséquences peuvent être néfastes. Le FENIX en a fait l’amère expérience sur le parquet de Nantes en passant complètement à côté de son match. Son entame calamiteuse (8-1, 9e) n’incitait pas à l’optimisme et même si le score reprenait des allures plus raisonnables (10-5, 14e), les visiteurs n’y étaient clairement pas. Au contraire d’un « H » de guerre et de gala articulé autour d’un Dumoulin (16 arrêts) incisif dans les buts et de Nicolas Claire très inspiré (9 buts à la pause) en attaque. Côté Toulousain, seul le Serbe Ilic (7 buts à la mi-temps) s’apparentait à l’arbuste qui cachait la forêt FENIX désertée en défense, laissant s’engouffrer les Nantais avec gourmandise (21-14, 30e).
Le FENIX tend l’autre joue…
Deux possibilités alors pour la troupe de Gardent : réagir ou sombrer. Le score 5 minutes après les citrons donnait une indication de la tournure de la rencontre (25-15, 35e). Les réactions sporadiques des Blancs du soir n’y faisaient rien, eux qui courbaient l’échine sous les coups de boutoir nantais en mode « européen » (31-22, 45e). On espérait alors une ultime réaction d’orgueil dans le dernier quart de cette partie. Il n’en était rien. Les Ligériens ne lâchaient pas l’étreinte et le FENIX s’enlisait comme le score dans des profondeurs abyssales (38-24, 55e). Seule éclaircie dans cette grisaille, les 4 réalisations de Morency utilisé en attaque pour une des premières fois de la saison. Bien peu face à la quarantaine rugissante de buts encaissés in fine (42-27, 60e).
Chelle et les siens pouvaient regagner leur vestiaire la tête basse. Gageons que d’ici mercredi prochain et la réception de Chambéry, Toulouse retrouve le livre de la recette du succès.
[caption id="attachment_4536" align="aligncenter" width="1024"] Morency a eu l'occasion de s'illustrer en attaque malgré tout (crédit photo HBC Nantes)[/caption]
RÉACTION
Philippe GARDENT (Manager Général FENIX) : " C'est le genre de match où tu te dis qu'il vaut mieux attendre la fin... Il y en a généralement un par an, on espère que ce sera le seul. Cette rencontre, on leur a donné sur un plateau. Mais il ne s'agit pas de tomber dans la sinistrose : ce n'est pas le véritable Toulouse ! Il va falloir vite passer à autre chose maintenant. Je regrette deux trois errements de comportement, je mettrai l'accent sur ça et il faudra vite rebondir."