Eliminés par les Nordistes dans les deux Coupes nationales, le FENIX s'est de nouveau incliné face à l'USDK dans les derniers instants 29 à 30. Pourtant, les Toulousains avaient bien débuté et repris les devants au coeur du second acte portés par un Gilbert brillant (9 buts). (crédit photos : Marie Campion)
Lors de cette 23ème journée de championnat, le FENIX n’avait qu’un seul objectif en tête : la victoire afin de jouer sa place qualificative en coupe d’ Europe.
LE FENIX NE CAPITALISE PAS
L’entame du match était en faveur des Toulousains, aidés par le Gardien Yassine IDRISSI infranchissable (5’, 2-1). Dans le sillage d’un Maxime Gilbert des plus inspirés à la baguette et un Ferran Solé Sala toujours tranchant à la finition, le FENIX prenait l’avantage sur les adversaires du soir sans pour autant creuser un avantage significatif (20’, 11-9). Mais alors que les hommes de Philippe GARDENT semblaient maîtriser le tempo de cette rencontre, les pugnaces Nordistes, toujours vaillants et fidèles à leur réputation, ne lâchaient rien et profitaient des premières largesses de la défense toulousaine pour virer en tête à la pause contre le cours du jeu (30’, 13-15).
GILBERT TOUT NEUF, EN VAIN
Dès la reprise de la deuxième mi-temps, Maxime GILBERT continuait à réciter sa partition et permettait à son équipe de revenir dans les clous en égalisant (32’, 15-15). Cependant, très vite le FENIX se retrouvait en mauvaise posture et laissait ses hôtes reprendre le large à la sortie d’une mauvaise passe ponctuée d'un 4-1 asséné par l’USDK. Le moment choisi par les locaux pour rétorquer et de quelle manière ! Autour du trident SOLÉ SALA-SEVALJEVIC-GILBERT déchainé, les Bleus, survoltés, infligeaient un 6-1 aux coéquipiers d’Annotel hébétés (46’, 23-22). Mais l’USDK restait pourtant dangereux car Toulouse n’appuyait pas et revenait dans la partie sans laisser le temps au FENIX de respirer (50’, 24-24). On revenait ainsi aux épilogues classiques des confrontations serrées entres les deux clubs. Lorsque survenait assurément le tournant de la rencontre : Pierrick CHELLE marquait en contre-attaque avant que les arbitres n’invalident son but pour un marché peu évident. Puis les hommes en noir, dans la continuité de l’action, sortaient Nemanja ILIC et les hommes de Patrick CAZAL sautaient sur l’occasion pour entrevoir la victoire (55’, 26-28). S’en suivaient des occasions de revenir notamment par Nemanja ILIC qui tirait à côté au moment d’égaliser et le FENIX manquait d’adresse et de maîtrise pour finalement laisser échapper le match. Comme un symbole, Maxime GILBERT inscrivait la dernière de ses neuf réalisations comme pour augmenter les regrets des siens au coup de sifflet final (60’, 29-30).
La tournure du match laissait un sentiment de frustration et de gâchis au sein des joueurs toulousains qui auraient pu devancer Nîmes et Chambéry également défaits au cours de la soirée. Mais ce quatrième match de la saison sans victoire (3 défaites, un nul) face à Dunkerque maintient néanmoins la possibilité de qualification européenne, et c’est bien là la seule bonne nouvelle de la soirée.
Maxime GILBERT : "Nous sommes déçus car nous travaillions sur ce match depuis trois semaines. Je pense que nous étions prêt d'un point de vue tactique mais le manque de réussite et de lucidité parfois nous coûte cher. On a eu du mal en attaque lors de la première mi-temps. Parallèlement, nous proposions de bonnes choses en défense, mais nous n'avons pas réussi à concrétiser certaines balles primordiales. Tout s’est joué dans le money-time où nous perdons trois ballons; nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous-même."
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