Le FENIX s'incline sur le parquet du PSG 42-31. Déjà en retard à la pause (20-14), les coéquipiers de Ferran SOLÉ SALA (8 buts) n'ont su contenir l'armada parisienne et éviter une sixième défaite consécutive. (Crédits : TeamPics/PSG)
Pour le dernier match du mois de mars, le FENIX rencontrait les leaders du championnat. Les joueurs du coach GARDENT savaient qu’il fallait réaliser un véritable exploit pour repartir avec des points et casser cette spirale de défaites.
LA BALLADE D’HANSEN
Avec l’absence de Wesley PARDIN, remplacé par le jeune du centre de formation Joris LABRO, la défense toulousaine se devait d’être infranchissable afin d’espérer coller au score. Le FENIX exécutait à merveille leur stratégie pendant les premières minutes de jeu, avec Cyril MORENCY (6 buts au final) placé sur un poste d’attaquant (3-3, 5’). Quelques arrêts de Yassine IDRISSI, de retour dans les buts, permettaient aux Toulousains de rester proches au score (7-6, 13’) et comme Ferran SOLÉ SALA transformait ses jets de 7 mètres avec aplomb, le FENIX n’affichait finalement qu’un retard de deux buts quelques minutes avant la fin de la première mi-temps (14-12, 25’). Mais très vite les Parisiens accéléraient, avec un rythme d’attaque plus dynamique, et traversaient les mailles de la défense toulousaine à l’instar d’un Mikkel HANSEN des grands soirs (7 buts à la mi-temps). Le FENIX rejoignait donc les vestiaires à la pause avec un écart conséquent en leur défaveur et on les voyait déjà mal combler ce retard (20-14, 30e).
SIX DE CHUTE POUR LE FENIX
Afin d’espérer créer l’exploit ou du moins limiter la casse en repartant avec un point, le FENIX devait redoubler d’efforts. Pour cette reprise de deuxième acte, c’est aux joueurs qui n’avaient pas encore ouvert leur compteur tels que Romain TERNEL et Petr LINHART qu’incombait cette tâche. Mais le PSG ne desserrait pas l’étreinte et avait déjà assuré une avance confortable (31-23, 40’). Connaissant bien la qualité de jeu des coéquipiers de Nikola KARABATIC, Nemanja ILIC et les siens avaient beau essayer de rattraper les buts de retard, les réponses étaient bien trop immédiates et l’écart demeurait inchangé (36-26, 50’). L’issue du match entre des deux équipes était donc scellée bien avant le coup de sifflet final, et comme on pouvait le prévoir, le FENIX enregistrait une sixième défaite consécutive toutes compétitions confondues (42-31, 60’).
La seule bonne nouvelle du soir étant que ce mois de mars et son calendrier infernal sont terminés. Gageons que le mois d’avril ouvrira de nouvelles perspectives et la porte de la victoire aux joueurs de GARDENT. Ces derniers auront désormais plusieurs jours pour préparer la réception de AIX le mercredi 12 avril au Palais des Sports et enclencher une nouvelle dynamique.
Cyril MORENCY : "Nous avons commencé le match avec une première mi-temps où nous avions pas l'impression d'être si loin, on les accrochait et on proposait un bon jeu autant en attaque qu'en défense. Mais Paris était meilleur que nous, c'est une équipe puissante et au fur et à mesure du match ils prenaient le score, avec 6 buts d'écart à la mi-temps, alors qu'on pensait arriver à les contenir"