Le FENIX redresse la barre (victoire 30-28 face à Chambéry)

Les Toulousains se sont relevés avec caractère de la gifle à Nantes en disposant de Chambéry 30 à 28, pourtant très en forme. Déjà en tête à la pause (16-15) et malgré quelques doutes, le FENIX emmené par un trident Bonilauri-Sevaljevic-Pardin très inspiré a pris la mesure des Savoyards en seconde mi-temps. Une victoire à point nommé avant trois déplacements successifs (crédit photo : Pixcity)

 LE FENIX TENTE DE REPARTIR DE L'AVANT

Le match de Nantes était encore dans les têtes au moment d'aborder ce sommet face à Chambéry. Ilic et Solé Sala se chargeaient de montrer la voie après une entame convaincante (2-1, 2e). En revanche, Bicanic côté savoyard avec 4 buts sur 5 de son équipe remettait le FENIX dans le doute (2-5, 6e). Ce match était une histoire de séries avec les Toulousains qui infligeaient un 5-1 à ses hôtes (7-6, 15e). Les artisans de cette remontée se nommaient Sevaljevic, Pardin et Ilic. Ce match revêtait des allures étranges, même le Palais des Sports était quelque peu endormi mais sortait de sa torpeur avec une belle série et une "roucoulette" géniale de Ilic (12-8, 19e). Bonilauri et Vasko inspirés en attaque maintenaient le cap (14-10) avant que Chambéry retrouve un standing inhérent à son classement pour finalement rester dans les pas de son adversaire au moment de la mi-temps (16-15, 30e).

 TOULOUSE S'ASSURE UNE VICTOIRE QUI FAIT DU BIEN

Le retour des vestiaires ne donnait aucune indication quant à l'identité du vainqueur du soir (19-19, 35e). Même si l'inusable Sevaljevic bien secondé par un Gilbert amenant de la vitesse créaient un premier écart (22-19, 38e). Le FENIX ne lâchait pas sa proie et se détachait avec quatre unités d'avance mais les efforts des coéquipiers de Bonilauri, parfait à la finition (5/5 à 100%), étaient quelque peu amenuisés par des buts trop rapidement encaissés (26-23, 45e). Pardin mettait son bleu de chauffe et Alvaro, la pommette en sang, s'arrachait avec grinta pour dessiner les contours d'une victoire (29-23, 50e). Un peu crispés en attaque, les Bleus encaissaient un 3-0 qui faisait frissonner le public (29-26, 57e). Mais il était écrit que cette fois-ci Toulouse n'allait pas laisser échapper ce succès de prestige. Cederholm et un Pardin retrouvé assurant la victoire qui remettait Toulouse sur de bons rails (30-28, 60e).

Maxime GILBERT : "On a eu du mal à digérer le match de Nantes et on ne s’est surtout pas reconnu au niveau des attitudes, on a prit une « valise », c’est vrai que Nantes était bon mais nous n’étions pas dans le match. On se devait de réagir. Nous avons fait un point dans le vestiaire au niveau des attitudes de chacun, au niveau des tactiques, et finalement nous étions tous remontés pour gagner ce soir. Après avoir parlé des tactiques dans le vestiaire nous avons bien réussi à les mettre en place. Nous avons retrouvé notre défense en 2ème mi-temps ce qui était plutôt intéressant. On est plutôt satisfait, nous avons réussi à tenir le match, mais nous pouvons encore progresser car nous avons des +6 où nous pouvons prendre totalement le match sous contrôle et finalement on rate certaines actions et ils reviennent très rapidement. Mais l’essentiel c’est que nous ayons gagné ce soir."

 

Wesley PARDIN : "Après le match de Nantes nous avions à cœur de rectifier le tir car nous n’avions pas montré notre vrai visage lors de cette rencontre. Et pour Chambéry nous partions dans l’inconnu car nous nous sommes expliqués afin de trouver des solutions et surtout retrouver l’état d’esprit. Aujourd’hui nous avons vu une équipe du début à la fin, je suis très fier de ce que nous avons montré. Cependant il ne faut pas qu’on reste une équipe à réaction car nous sommes capables de faire match nul contre Saran, de perdre des matchs contre Aix, et de gagner Chambéry, ce n’est pas normal et c’est là-dessus qu’il faut progresser. J’espère que cela va continuer et que ce match était « une revanche » par rapport à ce que nous avons montré à Nantes."