Le FENIX peut s'en mordre les doigts ... (match nul face à Saran 30 - 30)

Le FENIX n'a pas confirmé sa belle victoire à Nîmes en ne pouvant faire mieux que match nul 30 à 30 face à Saran.  Au coude à coude à la pause avec le promu, les hommes de Gardent avaient le match en mains avant de le laisser filer dans les ultimes secondes. (crédit photos : Pixcity)

A l'image de son équipe, Ilic a alterné le bon et le moins bon

Le FENIX sur courant alternatif

Le FENIX savait avant cette rencontre que la réception du promu Saran avait tout des allures du match piège. L'entame de match confirmait les craintes et seul Ilic répondait au collectif adverse emmené par Anic (1-4, 6e). Devant son public, les Toulousains réagissaient dans le sillage de ses artilleurs Cederholm et Sevaljevic avec l'appui de leur portier Idrissi (7-7, 17e). Ce dernier s'autorisant même à délivrer de son but une offrande en "kung-fu" à Nemanja Ilic pour un but aussi splendide que spectaculaire. En fin de période, Pettersson - qui faisait ses débuts au Palais des Sports - et les siens prenaient la mesure de leurs hôtes pour compter deux buts d'avance (13-11, 25e). Mais au cours de dernières minutes mal maîtrisées, le FENIX dilapidait bêtement son avance pour rentrer aux vestiaires avec un score de parité (16-16, 30e).

les vieux démons resurgissent...

Sûrement recadrés par Coach Gardent durant la pause, les Bleus attaquaient sérieusement ce second acte avec Vasko Sevaljevic (8 buts en tout) en figure de proue. Loin d'être abattus et fidèles à leur réputation, les joueurs du Loiret, grâce notamment à un Drouhin exceptionnel (13 buts !), recollaient au tableau d'affichage (20-20, 40e). La partie s'emballait avec un coup d'accélérateur des locaux au meilleur des moments. Une série de 4-0 infligée aux protégés de Fabien Courtial lançait idéalement Alvaro et consorts vers une victoire. La réponse des visiteurs était tout aussi cinglante et en quelques minutes, cette belle avance fondait bien trop rapidement (24-24, 46e). Le Suédois Cederholm (6 buts) montrait tout son talent (26-24). Mais la partie se crispait avec des gardiens peu en verve et une attaque toulousaine grippée à l'image d'un 7m raté par Solé Sala et un échec de Bonilauri. Le SLHB reprenait les commandes au plus mauvais de moments (26-27, 50e). S'en suit un chassé-croisé où bien malin était celui qui pouvait en connaître l'issue (28-28, 56e). A peine entré, le capitaine Chelle montrait la voie, son pendant Ilic faisant de même (30-28, 58e). Le succès tendait les bras au FENIX mais l'ailier serbe trouvait le poteau sur une contre-attaque qui aurait pu (dû ?) assurer la victoire. Le scénario alors ne faisait plus de doutes et les vieux fantômes du Palais rodaient de nouveau lorsque Vozab, par deux coups de boutoir dont le dernier à quatre secondes du terme, assommait un Pardin hagard (30-30, 60e).

Un match nul aux allures de défaite qu'il faudra rapidement oublier lors du déplacement à Aix mercredi prochain.

Les Réactions : 

Vasko SEVALJEVIC (arrière gauche FENIX) :"Un match nul après avoir compté 4 buts d'avance, ce n'est pas glorieux. Nous perdons 1 point ce soir qui aurait été un soulagement pour nous. Mais il faut que nous continuions de travailler et surtout gagner ce type de match. Aujourd'hui, c'est la défense qui n'a pas fonctionné mais il faut se remettre au boulot et garder la tête haute."

 

Rémi CALVEL (défenseur FENIX) : "C'est un match que nous aurions dû gagner. Et même si Saran a fait montre de belles qualités et de belles vertus, nous sommes les seuls fautifs. En menant 24-20, nous n'avons pas le droit d'autoriser l'adversaire à y croire. Nous étions prévenus et nous n'avons pas été assez constants. C'est un coup d'arrêt après la belle performance à Nîmes."

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