Le FENIX s'incline à domicile en 1/4 de finale face à Dunkerque et quitte la Coupe de France. Les coéquipiers de Maxime Gilbert peuvent nourrir des regrets après un premier acte maîtrisé. Avant une deuxième période compliquée qui les a exposés à une fin cruelle qui les élimine de cette compétition. (Crédit photos : Pixcity)
[caption id="attachment_5686" align="aligncenter" width="1024"] Gilbert s'est employé en vain avant un dénouement frustrant[/caption]
LE FENIX TIENT SA PROIE DANS LE BEC MAIS LA LÂCHE
En recevant un Dunkerque moribond, le FENIX avait une belle occasion de se hisser en ½ finale de la Coupe de France. Privés d’IDRISSI, les Toulousains prenaient la rencontre par le bon bout sous l’impulsion de GILBERT et CEDERHOLM (3-1, 6e). PARDIN dans les buts réalisait trois parades de rang et les hommes en forme du moment : PETTERSSON et SOLE SALA, se chargeaient de creuser l’écart (6-3, 10e). Si le temps mort de Patrice CAZAL calmait momentanément les ardeurs locales, ILIC participait activement à la bonne période des siens pour donner une avance substantielle à quelques minutes du repos (13-7, 25e). Toutes les équipes du club, présentées et invitées à l’occasion de cette rencontre, appréciaient le spectacle proposé. Malheureusement, les Bleus négociaient mal la fin de ce premier acte avec des sanctions répétées et des buts encaissés si bien que l’écart à la pause, quoiqu’intéressant, laissait quelques regrets (15-11, 30e).
LE FENIX DÉJOUE, SE REBELLE PUIS S’EFFONDRE
Même si les Nordistes connaissent un exercice difficile, les champions de France 2014 n’en ont pas perdu pour autant leur état d’esprit. Et le début de la deuxième mi-temps était là pour le rappeler aux hommes de GARDENT. L’USDK renversait rapidement la tendance grâce à leurs tauliers LAMON et SOUDRY et tout était à refaire pour le FENIX après seulement cinq minutes (18-17, 35e). Plus inquiétant, on ne sentait pas la réaction haut-garonnaise poindre et Dunkerque infligeait un terrible 12-4 à ses hôtes devant un Palais des Sports médusé (18-20, 38e). Sonné par ce changement brutal de physionomie, Toulouse s’en remettait à ses buteurs ILIC et SOLE SALA. Les entrées de CALVEL en défense et ALVARO en attaque chassaient l’apathie déconcertante affichée et remettaient leur équipe sur les rails (21-21, 42e). Pour ne rien arranger, les arbitres ne faisaient aucun cadeau aux coéquipiers de CHELLE comme pour les punir de ne pas avoir « tué » ce match plus tôt et c’est bien ANNOTEL et sa bande qui viraient en tête dans le money time (23-25, 48e). Le moment choisi pour réveiller enfin l’escouade bleue : ALVARO et GILBERT trouvaient des solutions offensives pendant que la défense articulée autour de PARDIN récupérait des ballons, une série de 4-0 redonnait espoir au public (27-25, 55e). LINHART, sorti du banc, maintenait l’écart et une possible qualification commençait à se dessiner (28-26, 57e). Le suspense était à son comble lorsque ALVARO écopait de 2 minutes plus que sévères, l’USDK en profitait doublement et un ballon perdu leur permettait d’égaliser dans le but vide (28-28, 59e). Incroyable scenario et la tension était palpable chez les Toulousains qui, incapables de prendre un tir, cafouillaient à deux reprises la balle pour la rendre à 15 secondes du terme à son adversaire. Dans pareille situation, l’issue semble écrite. Et à l’ultime seconde, SOUDRY venait crucifier PARDIN et offrir à son équipe la qualification à laquelle ils ont eu le mérite de croire (28-29, 60e). Pour le FENIX en revanche, éliminé des deux coupes nationales par les Nordistes, cette prestation sur courant alternatif, synonyme de 4ème défaite de rang, interpelle tant les Toulousains avaient le match en mains.
La réception de Montpellier ce mercredi avec les retours de ZVIZEJ et PORTE au Palais des Sports devra coïncider avec plus de constance pour espérer un résultat face aux Héraultais.
Rémi CALVEL : "On perd d'un but, c'est un ressenti très négatif surtout après la bonne première période que nous avons faite. On n'a pas su gérer la deuxième mi-temps et nous en avons payé le prix. Nous sommes très déçus."
Romain TERNEL : "Nous avons effectué une bonne première mi-temps et très mauvaise deuxième mi-temps. On perd des ballons, on se prend des 2 minutes. C'est difficile et on enchaîne les mauvais résultats, même si on essaye de s'accrocher. La saison est encore longue et il faut aller chercher des points."
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