Pour l'ouverture du championnat et dans ce derby régional, le FENIX s'incline sur le parquet de Montpellier 31 à 29. Au coude à coude jusqu'à la pause (14-14) et les ultimes minutes, les coéquipiers de Sevaljevic, brillant après la pause, se sont rassurés face à un prétendant au titre. (crédit photos : Marie Campion)
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Ferran SOLE SALA a déjà fait montre de ses qualités de buteur[/caption]
Le FENIX dans le tempo
Pour l'ouverture de la saison, le FENIX se présentait en terres montpelliéraines dans ses petits souliers, la faute à une préparation pas vraiment rassurante. L'entame de match, elle, l'était avec des solutions en attaque trouvées par Alvaro et Bonilauri (1-2, 3e). Le MHB de son côté, avec son armada, prenait rapidement les devants (4-2) mais le FENIX s'accrochait pour rester au contact (7-7, 15e). Les Toulousains avec l'impeccable Ilic ont même le luxe d'avoir deux balles de +2 non converties mais montrent qu'ils sont bien installés dans ce match (8-8, 20e). Le coach local Canayer devant même prendre un temps mort sentant son équipe quelque peu balbutier face à l'efficacité de l'adversaire incarnée par Ferran Sole Sala (8-10). Le moment choisi par le technicien montpelliérain pour lancer Valentin Porte face à ses anciens coéquipiers. Le gaucher international se rappelait au bon souvenir de Gardent en inscrivant trois buts de rang pour une entrée fracassante (11-11, 24e). La tendance s'inversait mais Alvaro avant la sirène ramenait un score de parité logique et encourageant pour les blancs du soir (14-14, 30e).
IDRISSI - SEVALJEVIC, le duo gagnant
Fidèle à ses vieux démons, le FENIX négociait mal le début de second acte et se retrouvait mené de trois unités malgré Sole Sala (20-17, 35e). On se dit alors que le rêve toulousain était passé mais l'entrée en jeu d'Idrissi conjuguée au réveil tonitruant de Sevaljevic allaient changer la donne et maintenir le suspense. A trois reprises et à 6m, le portier marocain mettait en échec Fabregas et Toumi irradiant ses coéquipiers de l'espoir d'un fol exploit. Sevaljevic ouvrait son compteur d'une fantastique série (7 buts après la pause) et Toulouse gardait son hôte à portée de fusil (24-22, 45e). Mieux, dans le sillage du Monténégrin, les hommes de Gardent revenaient à égalité à l'approche du "money time" (26-26, 50e). Une dernière accélération des Héraultais sonnait le glas des Toulousains valeureux et téméraires (30-27, 57e) et il faudra un échec de Bonilauri dans la dernière minute (le seul pour lui avec 6/7 aux tirs) pour enterrer définitivement un FENIX qui à défaut de glaner ses premiers points se sera grandement rassuré (31-29, 60e).
RÉACTIONS
Philippe Gardent (manager général) : "Forcément il y a de la frustration. On était bien en place. Truchanovicius nous a fait mal. Il y a quelques décisions à la fin qui sont un peu troublantes... (sic). On peut être déçus mais nous sommes arrivés ici un peu dans le doute après une préparation chaotique. Il nous manquait un match référence et je pense que nous l'avons aujourd'hui. Je suis très satisfait de notre production. On a été vaillant, propre en attaque en leur posant des problèmes. Face à une belle équipe de Montpellier, le comportement des joueurs a été exemplaire. Nous avons un calendrier difficile en enchaînant avec la réception de Paris mais j'ai vu de belles choses ce soir, encourageantes."
Jordan BONILAURI (pivot) : "Même si on ne partait pas favori, la tâche n'était pas insurmontable. Nous savions qu'avec une bonne défense, on pouvait les embêter. On revient à égalité en fin de première alors qu'on peut être devant. On a toujours ce problème d'entame de seconde période qui est récurrent. Malgré tout, on revient, nous n'avons pas lâché avec un état d'esprit positif. Puis nous craquons dans les cinq dernières minutes. Je rate un shoot important même si cela s'est bien passé en attaque pour moi. On a trouvé des solutions en attaque en étant fluides."
