Le remake de la finale 2015 de la Coupe de la Ligue n'aura cette fois rien d'une affiche de haut de tableau. La faute à un début de saison mal négocié par les deux équipes. Comme le dit l'adage dans pareil cas, malheur au vaincu surtout si c'est celui qui reçoit...
Sixième du dernier exercice, le HBC Nantes a réussi sa saison en remportant le premier trophée de son histoire. C'était en mars dernier, en finale de la Coupe de la Ligue à Rouen face à... Toulouse, terrassé par deux graves blessures la veille en demi-finale contre Dunkerque. Dans un final four des plus ouverts, les joueurs de Thierry Anti avaient l'étiquette du favori et après avoir disposé de Cesson, retouvaient le FENIX en finale. Ce dernier, brillant vainqueur du champion de France en titre, Dunkerque, se présentait sans son capitaine Chelle et son buteur Fernandez pour une mission quasi impossible. Valeureux, les Toulousains n'avaient baissé pavillon qu'en fin de partie devant un H quelque peu tétanisé par l'enjeu. Les déclarations de la veille du président Pelletier n'ayant pas adouci le climat, c'est avec un goût amer que Toulouse repartait de son week-end rouennais malgré le soutien du public.
[caption id="attachment_1260" align="aligncenter" width="900"] Rémi CALVEL va retrouver la défense agressive du H (photo Gaëlle Louis)[/caption]
Depuis le printemps dernier, les choses ont changé. Toulouse a fait sa mue en recrutant trois étrangers et un nouveau manager général, Philippe Gardent. Nantes, quant à lui, a démarré avec une nouvelle fois le statut d'outsider du championnat, renforcé par sa nouvelle salle La Trocardière, véritable chaudron de 4 000 personnes. Mais voilà, cinq journées de championnat et une seule victoire au compteur plus tard, les Ligériens abordent leur match face à Toulouse avec une toute autre pression. Les défaites à Chambéry et Cesson, combinées à celle à domicile face à Saint-Raphaël ont fragilisé le groupe de Thierry Anti qui ne "reconnaît plus ses joueurs". Une aubaine pour le FENIX ou les coéquipiers de Calvel subiront-ils le réveil nantais ?
En mal de points, les Toulousains peuvent se targuer de n'avoir jamais été surclassés mais repartent souvent frustrés de l'issue de leurs matchs. Les défaites à domicile face à Saint-Raphaël et Dunkerque ou le nul à Aix en attestent mais chaque point sera le bienvenu et si l'opportunité se présente d'enterrer le H, il est sûr qu'ils ne s'en priveront pas. Toujours privés de Porte, le FENIX a enregistré le retour la semaine dernière de Jimenez Reina et vendra chèrement sa peau sur les bords de l'Edre.
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