De passage à Toulouse, Andreas CEDERHOLM et Fredric PETTERSSON, les recrues suédoises du FENIX, en ont profité pour découvrir la ville, le club et se plier à la traditionnelle visite médicale. Ils nous ont consacrés quelques instants pour évoquer leurs premières impressions et dévoiler quelque peu leur personnalité. Interview croisée des deux scandinaves...
[caption id="attachment_2910" align="aligncenter" width="1024"] Coéquipiers à Kristianstad et en équipe de Suède, Fredric (à g.) et Andreas ne se quittent plus[/caption]
Quels sont les raisons de votre venue à Toulouse ?
Fredric Pettersson : Le championnat ici est meilleur que celui de Suède. C’est un bon tremplin pour ma carrière, je vais pouvoir explorer de nouvelles choses, découvrir un nouveau pays.
Andreas Cederholm : Je suis d’accord avec Fredric, c’est l’opportunité de jouer dans une meilleure ligue, avec de meilleurs joueurs. Découvrir un nouveau pays et apprendre, je l’espère, une nouvelle langue. Pour moi, c’est important d’essayer de nouvelles choses. J’ai joué en Suède toute ma vie et quand l’opportunité de venir à Toulouse s’est présentée je l’ai saisie. Et que Fredric soit là est encore mieux.
Est-ce que l’opportunité de rejoindre Toulouse avec votre co-équipier et compatriote a motivé votre signature au FENIX ?
AC : Un petit peu oui. Les échanges avec le club toulousain étaient déjà bons mais l’arrivée de Fredric a favorisé ma signature. Je ne peux nier qu’avoir quelqu’un du même pays, du même club avec qui je joue depuis 3 ans est rassurant.
FP : C’est toujours agréable d’avoir quelqu’un de chez soi à qui on peut parler et qui comprend le mode de vie suédois. D’un point de vue handballistique, c’est génial puisque j’ai joué avec Andreas pendant 3 ans et l’on se connaît aussi bien sur le terrain qu’en dehors. On sait comment chacun fonctionne et j’ai hâte de voir ce que ça va donner l’année prochaine.
Appréhendez-vous votre arrivée en France ?
AC : Oui bien sûr que je suis nerveux mais dans le bon sens, je suis le genre de personne qui aime essayer de nouvelles expériences et quand cette opportunité est arrivée ça m’a paru vraiment bien.
FP : Je suis venu en France plusieurs fois surtout pour jouer, principalement à Paris et à Montpellier. J’aime beaucoup le pays et la langue c’est vraiment un plus. Je pense que tu peux toujours apprendre quelque chose en étant ici. Jouer, apprendre la langue et un nouveau mode de vie social représentent un pas en avant.
Pouvez-vous nous dire quelques mots en français ?
AC : Je l’ai appris à l’école pendant plusieurs années toutefois je pense ne pas pouvoir le parler, je comprends des bribes, quelques mots, quelques phrases. Mais je peux déjà dire : « Je m’appelle Andreas Cederholm, j’ai 26 ans ».
FP : Je ne l’ai jamais appris à l’école alors c’est complètement nouveau pour moi. J’ai téléchargé une application pour apprendre quelques mots, pour le moment je sais dire « bonjour », « merci », « ça va ». J’espère apprendre plus vite en venant ici en prenant quelques cours. Je suis sûr que comme ça nous allons vite nous intégrer.
Que pensez-vous de votre premier séjour à Toulouse et de vos échanges avec les joueurs ?
FP : Ça semble très bien, j’étais un petit peu nerveux à l’idée de les rencontrer, on ne sait jamais à quel type de personne on va être confronté. En fait, à l’exception du temps qui est bien pluvieux, tout a l’air vraiment jusqu’ici très bien. L’équipe, le coach, le club ont vraiment été très accueillants et serviables. On est allé au restaurant hier avec l’équipe. Tout le monde est vraiment chaleureux avec nous et souhaite nous mettre à l’aise.
AC : Je suis parfaitement d’accord avec Fredric et j’ai hâte de voir le soleil de Toulouse ! Mais je pense que c’est de notre faute on est parti de Suède avec la pluie, on arrive ici avec elle. Plus sérieusement, les premiers contacts ont été très chaleureux et c’est encourageant pour la suite.
Connaissez-vous des joueurs du FENIX avant de venir ici ?
AC : Oui, les seuls que je connais sont Valentin Porte et Wesley Pardin, nous avons joué contre eux en équipe nationale jeunes.
FP : Je connais votre pivot Miha Zvizej, on s’est affronté au Danemark lorsqu’il jouait à Silkeborg et moi à Aarhus.
Avez-vous d’autres passions en dehors du handball ?
CD : Oui j’adore aller à la plage, nager. Concernant le surf, même si j’ai le look je n’ai jamais essayé mais je pense qu’il y a de bonnes chances pour que je m’y mette. J’aime tellement la plage et le soleil, j’espère pouvoir vite en profiter.
FP : J’aime les sorties en moto et écouter de la vieille musique. Plus précisément, je suis un fan de vieux rock.
Pouvez-vous présenter rapidement pour les supporters qui ne vous connaissent pas ?
FP : Je dirais que je suis un pivot fort et combattant. Je me donne toujours à 100% et je ne laisse jamais tomber. Je suis un guerrier !
CD : J’essaie de toujours donner mon maximum sur le terrain, je ne suis pas le plus grand mais rapide. Je déteste perdre donc si je perds je vais être très grognon, c’est mon mauvais côté. Donc je suis un gagneur et je ne baisse jamais les bras.
[caption id="attachment_2915" align="aligncenter" width="922"] L'arrière droit et le pivot suédois ont eu le loisir d'échanger avec le capitaine Pierrick Chelle et le manager Philippe Gardent[/caption]