En clôture de la 21e journée, Toulouse, malgré une belle résistance, a perdu sur le parquet du PSG Handball, nouveau champion de France. Mené à la pause après une très bonne entame (19-14), le FENIX a subi les accélérations de Hansen et ses acolytes sans toutefois démériter. (crédit photos : Marie Campion)
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Malgré les efforts de Miha Zvizej, c'est le FENIX qui a vu son hôte s'imposer avec autorité[/caption]
LES YEUX DANS LES YEUX AVANT DE BAISSER LE REGARD
En recevant Toulouse, Paris avait l'occasion en cas de victoire de célébrer son titre de champion à cinq journées de la fin. Une performance qui avait de quoi galvaniser ou paralyser au moment d'entrer sur le parquet. Le FENIX quant à lui, pas venu sur la capitale pour faire de la figuration mais plutôt gâcher la fête, démarrait en trombe une rencontre tout de suite très rythmée. Aux arrêts de Pardin, Porte et Georgievski ajoutaient la finition pour mener sur le parquet du futur champion (1-3, 5e). Avec ses joueurs d'expérience, Paris réagissait immédiatement par un 4-0 sans pour autant décramponner le collectif toulousain. Celui-ci bien campé autour de son ange-gardien très en verve (11 arrêts à la pause) faisait mieux que résister en acceptant le combat et surtout l'infernal rythme proposé qui, sur 60 minutes, s'avère souvent impossible à contenir (8-7, 15e). Ilic et Zvizej offraient même un score de parité au public de Coubertin qui assistait à une belle empoignade. L'entrée des frères Karabatic coïncidait avec une nouvelle vague bleu marine et rouge seulement endiguée par Pardin (13-10, 21e). Hansen continuait d'appuyer alors que le FENIX s'essoufflait quelque peu et les hommes de Serdarusic menaient finalement assez largement au regard de la physionomie de ce premier acte au moment de regagner les vestiaires (19-14, 30e).
HONNEUR AU CHAMPION POUR UNE HONORABLE DÉFAITE
Dumoulin prenait le relais de son compère dans les buts avec une même réussite et malgré quelques scories, Gilbert et les siens n'abdiquaient pas (20-16, 35e). Mieux, sur un but de Valentin Porte, toujours aussi concerné et performant, les hommes de Gardent se retrouvaient à trois petits buts (21-18). On était loin de la déroute face à ce même PSG en 1/2 finale de la Coupe de la Ligue et malgré un échec d'Alvaro sur 7m, les Blancs persistaient à montrer un beau visage (24-20, 40e). Mais jusqu'au bout de son banc, Paris possède des joueurs de grande qualité à l'instar de Patrice Annonay qui effectuait une entrée tonitruante dans les cages. Et comme l'exigeante défense toulousaine baissait un peu d'intensité, un irrémédiable écart se créait (29-22, 48e). Si ce dernier ne laissait plus aucun doute sur l'identité du vainqueur et donc de la meilleure équipe de France cette saison, Toulouse s'évertuait à ne pas gâcher une prestation consistante à l'image de Georgievski qui s'essayait avec brio aux pénaltys (4/4 dans cet exercice). On notait également avec plaisir l'entrée en jeu et le but d'Enzo Peyrot, grand espoir du club au poste de pivot, qui participait à la rencontre après de nombreux ennuis physiques ces derniers mois. Le PSG poursuivait sa marche en avant et restait sérieux montrant qu'il respectait son adversaire du soir. Mais, comme le guerrier Sevaljevic touché à la lèvre en marquant, le FENIX opposait jusqu'au terme sa bravoure au talent et à la puissance de Narcisse et les siens (37-30, 60e).
Il était temps de saluer le nouveau champion mais également la prestation courageuse et intéressante des Toulousains. Rassurant à quatre jours d'un autre déplacement très périlleux, à Dunkerque.
RÉACTION
Valentin PORTE (arrière droit FENIX) : "On sait que c'est toujours compliqué ici mais on ne voulait pas être les dindons de la farce. On souhaitait se rattraper de ce qu'on avait montré en demi-finale de la Coupe de la Ligue. On a montré un bien meilleur visage et on a su relever la tête. Ils sont bien meilleurs, on le sait mais au moins on a fait honneur à notre maillot."
STATS
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Première apparition et premier but pour Enzo Peyrot cette saison[/caption]