Plus qu'un maillot, nous sommes TOULOUSE : Focus sur les associations !

En lien avec notre opération "maillot sublimé" qui sera dévoilée lors du match de mardi face au Paris Saint Germain, le club et ses institutions ont voulu mettre en avant des associations qui oeuvre pour la vie sociale Toulousaine.

 

Pour débuter ce focus, nous nous penchons sur l'association Toulouse Asperger avec son directeur Julien Davadant qui a répondu à nos questions, sur leur projet de mettre en place des accompagnements de type JOBCOACHING pour les adultes avec autisme dans leurs parcours social/universitaire et professionnel.

Comment l’idée de ce projet a-t-elle germé ?
« Ce sont les familles ou les proches de personnes autistes diagnostiquées TSA, qui
m’ont demandé de les accompagner vers les institutions décideuses - comme la
Direccte - pour avoir un financement. Ces familles sont parties d’un constat identique
: le cumul des échecs ou difficultés scolaires, sur le projet professionnel, en plus de
la partie sociale (soit l’autonomie au quotidien).
J’accompagne des adultes avec troubles autistiques (sur des questions socio-
professionnelles) depuis 7 ans en libéral : ce dispositif ayant fait ses preuves auprès
d’une cinquantaine de personnes, j’ai pu faire le lien permettant de créer
l’association, et de s’appuyer sur l’existant.
Avec le Bureau de l’association, l’objectif pour moi était d’écrire un projet et de le
porter auprès de finançeurs ».

Quelles sont vos ambitions au travers de ce projet ? Quelle est sa valeur
ajoutée par rapport à l’existant et/ou pour le territoire ?
« C’est une très bonne question ! Les personnes que nous accompagnons sont des
adultes en situation d’isolement, d’échec et de rupture socio-professionnelle : ils ont
des difficultés à faire des démarches car ont du mal à communiquer, donc ils
s’isolent.
Pour les aider, nous proposons un référent unique qui intervient sur le champ social
et professionnel (et/ou universitaire). Ce référent coordonne le projet de la personne
avec tous les partenaires institutionnels ou de soin, les partenaires de l’emploi, de la
formation (les organismes de formation, l’université). Il accompagne aussi sur des
questions administratives (le lien avec la MDPH par exemple) et il fait le lien avec les
RH de l’entreprise dans laquelle travaille la personne. Pour vous donner une
exemple : nous pouvons suivre des jeunes étudiants isolé dans l’Aude qui suit des
études à Toulouse métropole.
Dans un premier temps, notre ambition est celle de faire remonter les besoins
spécifiques de ce public auprès des financeurs ; et la deuxième étape est d’intégrer
un financement public d’accompagnement (de type Emploi Accompagné). »

Depuis le lancement du projet, quelles sont les résultats ou avancées dontvous êtes le plus fier ?
Aujourd’hui, un JOBCOACH a été recruté et formé pour mener l’accompagnement
de 6 adultes en situation d’isolement, d’échec et de rupture socio-professionnelle.
Ces 6 personnes sont inscrites dans un cursus de formation ou de retour en
formation (à l’université notamment). Parmi eux, un jeune est en fin de cursus
universitaire : il a besoin de trouver un stage et d’être accompagné dans toutes les
étapes fin de cursus, jusqu’au recrutement. Quatre jeunes sont en échec total à
l’université, et en voie de retour en appartement. Deux autres sont en en formation
de niveau bac - dont un à domicile - avec le projet d’intégrer l’université. Pour ces
deux personne, ça demande de tout adapter. Enfin, une des personnes était en
recherche d’emploi, et elle a effectivement trouvé un emploi.

Qui sont les partenaires du projet et ceux que vous souhaitez remercier ?
Je souhaite remercier le PRITH (la Direccte est vraiment partenaire dans la
construction du projet), notamment Monsieur Lopez, Monsieur Cerron et Madame
Albert-Larrieu). Parmi nos partenaires à remercier, il est aussi important de
mentionner le dispositif APPIPESH*, notamment Fabyenne Borloz dans le suivi des
étudiants.
*Accompagnement Pédagogique Personnalisé et Insertion Professionnelle des
Étudiants en Situation de Handicap

 

 

La deuxième association que nos institutions et le FENIX ont voulu mettre en valeur, est la Banque Alimentaire de Toulouse et sa région. 

Depuis 35 ans, l’enjeu commun des Banques Alimentaires est de lutter contre la précarité alimentaire tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. À la Banque Alimentaire de Toulouse et sa Région, ces enjeux sont les moteurs d’un travail quotidien. Celui-ci est articulé entre les donateurs, les gilets orange et les associations partenaires.

Créée en 1986, la Banque Alimentaire de Toulouse fournit en denrées alimentaires et produits d'hygiène plus de 100 associations partenaires qui viennent en aide à plus de 20 000 bénéficiaires chaque semaine sur Toulouse, la Haute-Garonne, L'Ariège et le Tarn-et-Garonne. Elle fournit 3 800 tonnes de produits par an grâce à ses 80 bénévoles, ses 38 salariés dont 30 en contrat d’insertion et ses jeunes en service civique. Véritable plateforme logistique, la BA de Toulouse participe également à la collecte nationale, anime son réseau d’associations et de donateurs et promeut son activité auprès des institutions, des écoles et des particuliers

De plus, si la lutte contre le gaspillage et la précarité alimentaire restent les missions premières des Banques Alimentaires, la lutte contre l’exclusion et la promotion de la réinsertion par l’emploi sont des chantiers sur lesquels le réseau est engagé depuis de nombreuses années.

La Banque Alimentaire en quelques chiffres : 

• 3 000 bénévoles selon les actions (collecte annuelle...)

• 20 000 bénéficiaires par semaines

• 3 200 tonnes de denrées redistribuées en une année 

 

 

A la veille du match face au Paris Saint Germain, nous continuons notre focus sur les associations et plus particulièrement aujourd'hui sur La ligue contre le cancer Haute-Garonne. Le comité de Haute-Garonne de la Ligue contre le cancer est une association loi 1901 reposant sur la générosité du public et sur l’engagement de ses militants. Ses locaux sont implantés sur le site Campus Santé du Futur-Oncopole de Toulouse, afin d'être au plus près des différents acteurs avec qui il mène son combat.

Forte de 12 000 adhérents et de nombreux bénévoles, la Ligue lutte dans trois domaines
complémentaires : la recherche contre le cancer, l’accompagnement des personnes malades et de
leurs proches et enfin l’information, la prévention et la promotion des dépistages des cancers.

Focus sur le projet de La Maison de la Ligue contre le cancer
En réponse aux attentes des patients, la Ligue contre le cancer de la Haute-Garonne propose une véritable innovation sociale. « La Maison » : un lieu inclusif alliant hébergement temporaire, soins de supports et éducation à la santé, pour la première fois en Oncologie. Chaque accompagnement sera personnalisé et adapté. Une « vraie maison » chaleureuse, conviviale et non médicalisée pour accueillir les patients et les proches isolés géographiquement et socialement de leur centre de soins. Un hébergement à tarif modeste et des soins de supports dispensés par des professionnels et gratuits pour les patients : soutien psychologique, activité physique, adaptée, conseil en diététique, socio esthétique, conseil en image, jardin thérapeutique, ateliers collectifs, accompagnement au retour à l’emploi.

Pour financer la totalité de l’opération et ouvrir ses portes en 2022 sur le Campus Santé du Futur –
Oncopole de Toulouse, la Ligue a besoin de fonds. Elle fait appel au mécénat et au grand :
#JESOUTIENSLAMAISONDELALIGUE

Deux liens pour donner :
https://www.helloasso.com/associations/la-ligue-contre-le-cancer-comite-de-la-haute-
garonne/collectes/je-soutiens-la-maison-de-la-ligue
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/maison-des-patients-de-la-ligue-contre-le-
cancer-toulouse-31

Pour suivre toute l’actualité du projet :
Facebook : https://www.facebook.com/lamaisondelaligue
Instagram : https://www.instagram.com/lamaisondelaligue/

 

Le dernier focus de nos associations pour cette opération est avec Les restos du coeur Haute-Garonne. 

 

LES RESTOS TOUJOURS MOBILISÉS CONTRE LA PAUVRETÉ ET DÉMULTIPLIENT LEURS ACTIONS.

Aujourd’hui, les carences alimentaires les plus graves ont presque disparu, mais les visages de la précarité se diversifient : l’an dernier, 39% des personnes aidées par Les Restos du Cœur étaient des mineurs, et 1 personne sur 2 avaient moins de 25 ans. L’association a aussi aidé l’an dernier 30 000 bébés de moins de 12 mois dans 70 Restos bébé du Cœur.

C’est pour répondre à la diversité des besoins et des différents publics accueillis que les Restos redoublent d’efforts pour poursuivre leurs actions d’aide à la personne tout au long de l’année. L’aide alimentaire permet une aide d’urgence mais représente surtout le point de contact privilégié pour permettre un accompagnement vers l’autonomie. La relation de confiance tissée pendant l’accueil et l’engagement des bénévoles pour leur venir en aide permet de proposer les pistes d’une réinsertion sociale : ateliers et jardins d’insertion, lits hébergement d’urgence, camions et points repas chauds, Restos Bébés du Cœur, départs en vacances, ateliers d’accompagnement scolaire et de lutte contre l’illettrisme, initiation à l’informatique, conseils budgétaires, accès à la justice et aux droits, soutien à la recherche d’emploi (SRE) et microcrédit personnel…

 

Quelques chiffres sur les Restos :

 

• 1 270 Bénévoles
• 14 877 Personnes accueillies
• 1 493 569 Repas distribués