Un match nul chez le 4e du championnat est assurément une très bonne performance. Mais une fois de plus, le scenario de cette rencontre laissera des regrets dans les rangs toulousains... Timorés avant la pause, les hommes de Gardent avaient les armes pour l'emporter mais se contenteront d'un point de leur voyage en Ile-de-France. (crédit photos : Léa Sangiorgio)
[caption id="attachment_2446" align="aligncenter" width="1024"] Vasko Sevaljevic bien pris par la défense cristollienne aura eu du mal dans cette rencontre[/caption]
LE FENIX PLIE MAIS NE ROMPT PAS
Éliminé en décembre de la Coupe de France, Créteil se présentait dans "son" Palais des Sports sans véritable repère. Au contraire des Toulousains, qui avaient disputé une rencontre officielle face à Dunkerque. Des motifs d'espoirs face à une formation cristolienne qui réalise une saison remarquable. L'entame était poussive de part et d'autre, Sunjic et Pardin se chargeant de laisser le score vierge (0-0, 3e). Ilic ouvrait le score, les deux gauchers internationaux Remili et Porte se répondaient et Alvaro mettait Toulouse devant (3-4, 9e).
A ce round d'observation succédait un 4-0 des locaux assez cinglant stoppé par un logique temps mort de coach Gardent (7-4, 12e). Mais Toulouse recollait petit à petit sans s'affoler et parvenait même à égaliser grâce à Perez appelé au relais de Ilic toujours gêné par sa main gauche (10-10, 21e). De nouveau, le FENIX perdait le fil avec de nombreuses pertes de balle (8 en 24 minutes), des sanctions de 2mn et Créteil en profitait (13-10, 24e).
Après un nouveau coup de yo-yo (15-12) et sous l'impulsion d'un Valentin Porte plus qu'inspiré, les visiteurs rentraient aux vestiaires sur un score de parité quelque peu flatteur mais qui devait également à leur opiniâtreté (16-16, 60e).
PORTE AVAIT POURTANT TOUT TENTÉ...
Plutôt que réagir, les troupes du capitaine Pierrick Chelle se mettaient en action et prenaient l'avantage au score avec l'inévitable Porte (19-20, 35e). Deux longueurs d'avance même mais Créteil, à son tour, revenait dans la partie (22-22, 38e) et alors que "Val" poursuivait son récital avec un 7e but à la 40e, le FENIX ne marquait plus pendant six longues minutes... Le temps de permettre à Remili and co de brièvement reprendre la tête d'un match plus qu'indécis (24-23, 46e). L'entrée dans le money time ne dessinait aucun vainqueur (25-25, 50e).
C'est alors que Pardin redevenait un lion dans sa cage et comme Porte continuait d'être éblouissant, la tendance penchait légèrement vers les Blancs du soir (26-28, 54e). Alvaro lui aussi n'était pas en reste avec ses 6 buts et rétorquait au canonnier international tricolore Remili. Le 10e but de Porte puis une autre réalisation de l'Espagnol plaçaient le FENIX dans une position idéale (29-31, 58'28). A minima le match nul se disait-on mais la physionomie du deuxième acte autorisait une issue aussi heureuse que logique. C'était sans compter sur l'abnégation de l'USCHB et la fébrilité, il faut bien le dire, de leurs adversaires. Créteil par deux fois marquait dont un but à cinq secondes du terme. Le héros malheureux, Porte déclenchait bien une dernière tentative désespérée mais contrée (31-31, 60e).
Défaits 30-31 à l'aller, Toulouse ratait ici une occasion rêvée de prendre une symétrique revanche sur son adversaire. Dans l'absolu, ce point glané reste un bon résultat mais ce scenario trop souvent subi cette saison laissera indéniablement des regrets aux Toulousains qui signent tout de même un cinquième match sans défaite en championnat.
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