FREDRIC PETTERSSON : "HÂTE DE REPRENDRE LA SAISON AVEC LE FENIX"

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Fredric PETTERSSON, pivot du FENIX Toulouse Handball revient sur son Mondial en France. Son équipe, la sélection suédoise, a réalisé un bon parcours. Impressionnants en huitième de finale, ils se sont heurtés à une grande équipe de France, emmenée par l’ancien toulousain Valentin Porte. Maintenant revenu dans la ville rose, il nous livre ses impressions sur le Mondial, sur sa vie à Toulouse, et ses ambitions pour le reste de la saison.

 

 

Fred, tu sors tout juste du Mondial avec ton équipe nationale, la Suède, qui vous aura vu brillé ici, en France. Malgré une élimination en quart de finale face à l’Equipe de France, la Suède s’est montrée surprenante. Comment expliques-tu de tels progrès par rapport aux JO de Rio ?

 

"Il m’est un peu difficile de répondre à cette question car je n’y ai pas participé. À mon avis, l’arrivée des nouveaux entraineurs a fait du bien à l’équipe en insufflant une nouvelle dynamique. Ils ont mis en place un très bon groupe avec un bon esprit. Tout le monde voulait la même chose et chaque joueur s’est battu pour le bien de l’équipe et non pas pour son propre intérêt. Ce fut un vrai travail de groupe, un effort d’équipe."

 

 

Quelles sont tes impressions sur ce Mondial en France ? Es-tu satisfait de votre parcours ?

 

"Pour ma part, c’était ma première grande compétition avec la sélection nationale suédoise, j’en garde donc un super souvenir et de grandes émotions ! Représenter son pays lors d’une compétition internationale est quelque chose d’incroyable. Je me sentais bien sur le terrain et je ne demande rien de plus que d’avoir la chance de recommencer !"

 

 

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Comment as-tu trouvé l’ambiance dans les stades, notamment le quart de finale à Lille face à la France ?

 

"J’ai trouvé l’ambiance super, et cela même en phase de groupe, comme lors du match face au Bahreïn ou face à l’Argentine. Il y avait entre 12000 et 13000 spectateurs. C’était fantastique de voir autant de fans de handball réunis ! Ensuite, nous sommes allés à Lille, et nous avons pu voir le stade la veille du quart de finale. C’était vraiment très impressionnant, si grand, si haut. 28 000 personnes, c’est énorme ! Le jour du match contre la France, rentrer sur le terrain devant autant de spectateurs fut un moment incroyable. L’atmosphère était électrique, vraiment impressionnante !"

 

 

Quel était l’objectif de la Suède lors de ce Mondial ? L’avez-vous dépassé, ou bien était-ce une déception de perdre en quart de finale face à la France.

 

"Nous étions un peu déçus de ne pas aller plus loin, car nous avions l’impression de monter en puissance, donc nous avions l’espoir d’atteindre les demi-finales. Malgré tout, quand on voit que l’on perd face à la France, nous n’avons pas de regrets à avoir car ils sont tout simplement au-dessus, bien au-dessus de tout le monde. Nous sommes peut-être malchanceux de les avoir rencontré à ce stade de la compétition, car sans ça, nous aurions certainement pu aller plus loin. Cependant, je pense que nous pouvons être très satisfaits de ce que nous avons montré lors de cette compétition, notamment dans notre jeu et dans notre esprit de d’équipe."

 

 

Quel est le joueur qui t’as le plus impressionné durant la compétition ?

 

"Pour avoir joué avec lui lors de cette compétition, celui qui m’a vraiment impressionné est Jim GOTTFRIDSSON. Il a été vraiment très performant lors de chaque rencontre. Je ne l’avais jamais vu aussi bon. Bien sûr, il est obligatoire de mentionner Nikola KARABATIC qui, de par ses décisions, change le cours d’un match. Il met des buts importants et fait gagner son équipe.

Après, si je ne devais pas choisir un joueur mais une équipe, je dirai la Norvège. Ils ont montré de très belles choses tout au long de la compétition, notamment, en s’imposant face aux Croates. Ils ont également réalisé une très bonne première mi-temps face à la France en finale."

 

 

Le championnat de Lidl StarLigue va bientôt reprendre ses droits (le 8 Février à Saran). Te sens-tu prêt à confirmer tes bonnes prestations du début de saison ?

 

"Oui ! C’est excitant, j’ai envie de jouer de nouveau au handball après un tel tournoi avec la sélection.  J'ai hâte de reprendre la saison avec le FENIX."

 

 

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Après un bon début de saison du FENIX, quelles sont vos ambitions pour cette seconde partie de championnat ?  

 

"D’un point de vue personnel, j’ai à cœur d’être plus constant, je pense pouvoir être encore plus performant. Lors de mon arrivée, il m’a fallu découvrir un nouvel environnement, une nouvelle culture ainsi qu’un nouveau championnat. Ensuite, pour l’équipe, pourquoi pas accrocher une 5ème place afin d’être européen la saison prochaine ! Nous en sommes capables."

 

 

T’es-tu rapidement adapté à la vie Toulousaine ?  

 

"Je m’y fais de plus en plus (rires) ! C’est très différent de mon pays, la Suède. Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter, comprendre et intégrer ce nouveau style de vie, mais je me sens de mieux en mieux. Lors du Mondial, j’étais heureux de faire connaître ce que je connais des coutumes françaises à mes coéquipiers. Je pense que je me suis globalement bien adapté à cette nouvelle vie en France, à Toulouse."

 

 

Quel est l’endroit que tu préfères dans Toulouse ?

 

"Les restaurants bien sûr ! J’aime également aller sur la place du Capitole, qui est un lieu important de Toulouse. J’y vais souvent pour m’asseoir en terrasse, discuter et prendre un café, comme beaucoup de français le font. En Suède on appelle cela prendre un « Fika »."

  

 

Et ton français alors ? Ça progresse ?

 

"Non, pas autant que je le voudrais. Je tiens à faire plus d’efforts cette année, c’est une de mes résolutions ! J’ai promis que pour la saison prochaine, je ne parlerai que français dans l’équipe, on va voir comment cela se déroule, mais c’est un de mes objectifs. Ce qui est difficile pour moi dans cet apprentissage du français, c’est la grammaire. En Suède, nous n’avons pas autant de différences entre le présent, le passé et le futur, ainsi que pour le féminin, le masculin et le pluriel. C’est difficile. Mais si d’autres l’on fait, je peux également le faire !"