COUP D'ARRÊT POUR LE FENIX (DEFAITE FACE A DUNKERQUE 25-28)

 

Dans un Palais des Sports plein à craquer, les toulousains n'auront jamais réussi à prendre le dessus sur un Dunkerque plus conquérant. Malgré une victoire probante au match aller, qui laissait envisager un dénouement heureux hier soir, ce sont bien les Nordistes qui repartent avec les deux points de la victoire.

 

Le début de match s'avérait plutôt calme. Toutes deux conscientes des enjeux d'un point de vue comptable, les deux équipes prenaient le temps de se jauger (3-3, 6'). Et c'est Dunkerque qui donnait le premier coup de boutoir dans cette rencontre, sous l'impulsion de Tom PELAYO. Pour la première fois de la partie, les toulousains devaient marquer par deux fois pour recoller au score (3-5, 7'). Bien décidés à ne pas tergiverser, Ferran SOLE SALA (7 buts, 88%) réglait la mire et permettait au siens de revenir rapidement au score (5-5, 8'). Les débats s'équilibraient à nouveau, Fredric PETTERSSON (5 buts, 100%) s'illustrait au milieu de la défense dunkerquoise avec brillo pour atteindre le quart d'heure de jeu à égalité (8-8, 15'). S'en suivait un passage à blanc qui allait coûter très (très) cher aux joueurs de Philippe GARDENT. Muets offensivement et trop fébriles en défense, les toulousains offraient un pont d'or aux visiteurs. Bien loin de laisser passer leur chance, Dunkerque infligeait un 0-5, laissant le FENIX loin dans le rétroviseur (8-13, 19'). Sonné, Toulouse ne parvenait pas à se remettre la tête à l'endroit et regagnait les vestiaires dans une situation bien inconfortable (12-18, 30'). De retour sur le terrain, le FENIX semblait avoir trouvé les ressources nécessaires pour se remettre dans le sens de la marche. Petit à petit, et avec plus de 3800 personnes derrière eux, les toulousains, grignotaient leur retard et semblaient revenir dans la rencontre (19-22, 46'). Dunkerque, de son côté, se contentait de gérer, sans jamais paniquer. Toulouse allait finalement déjoué, incapable de revenir à deux buts pour entrevoir une fin de rencontre à suspense, celle que tout le monde attendait dans le Palais des Sports. Pis encore, les joueurs de Patrick CAZAL reprenait le jeu à leur compte (21-26, 54'). Malgré leurs derniers assauts, les Bleus du soir ne pouvaient que constater les dégâts au coup de sifflet final (25-28, 60').

 

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Vladimir PERISIC (6/31, 19%), Joris LABRO (2/5, 40%)

 

Pierrick CHELLE (2/3, 67%), Rafal PRZYBYLSKI (1/3, 33%), Arnau GARCIA BARCELO (1/3, 33%), Maxime GILBERT (3/6, 50%), Ferran SOLE SALA (7/8, 88%), Romain TERNEL (1/1, 100%), Fredric PETTERSSON (5/5, 100%), Nemanja ILIC (3/7, 43%), Jordan BONILAURI (2/2, 100%)