En demi-finale de la Coupe de la Ligue, le FENIX a subi la loi du plus fort, en l'occurrence le Paris Saint-Germain Handball, en s'inclinant lourdement. Malmenés dès le début de la rencontre, les troupes de Gardent n'ont pas existé et devront vite passer à autre chose malgré leur bon parcours dans cette compétition. (crédit photos : Gaëlle Louis)
PARIS TOUT DE SUITE TROP FORT
Dès le tirage de ce Final Four, on savait que la tâche serait colossale. Mais, à l'instar de leur prestation face à Paris en championnat, on pensait les Toulousains capables de gêner l'armada parisienne, du moins durant un temps.
Il n'en a rien été et la logique implacable s'est vérifiée dès les premières minutes. Nikola Karabatic ouvrait la marque et l'égalisation de Bonilauri servi par Porte n'était qu'un trompe-l’œil (1-1, 1ere). En effet quelques minutes plus tard, le technicien toulousain était contraint de poser un temps mort car, avec Abalo à la finition, le score enflait déjà dangereusement (1-5, 5e). La suite allait être du même acabit malgré des réactions sporadiques impulsées par Chelle et Porte (tous les 2 à 100% à la pause). Le FENIX encaissait 14 buts en 13 minutes. Omeyer n'était pas en reste et annihilait les tentatives de Toulousains abasourdis (10-17, 20e). Un 5-0 infligé par Hansen et sa bande rendait ce match cauchemardesque et, il faut l'avouer, quelque peu dénué d'intérêt (10-22, 25e). Une louable réaction de Chelle et les siens donnait au score des allures plus raisonnables (14-22, 27e). Mais c'est bien le PSG de Serdarusic qui virait nettement en tête aux citrons sans que l'issue de ce match ne fasse déjà de doute (15-24, 30e).
DEUX MONDES D’ÉCART
Le début du second acte maintenait l'écart de 9 buts (18-27, 35e) avant qu'une énième accélération parisienne ne vienne sceller définitivement le sort du match (18-32, 40e). Le reste devenait finalement anecdotique même si il faut souligner la belle rentrée de Maxime Gilbert (7 buts) et le courage des coéquipiers de Rémi Calvel. La seule vertu opposable aujourd'hui à un adversaire très impressionnant et qui n'aura laissé au FENIX pas la moindre chance d'entrevoir une deuxième finale d'affilée dans cette Coupe (31-45, 60e).
Place désormais au championnat avec un déplacement périlleux du côté de Saint-Raphaël, équipe qu'avait battue le FENIX en 1/4 de finale pour se hisser dans ce Final Four.
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