En clôture de la phase aller du championnat, le FENIX est allé obtenir un match nul sur le parquet de Cesson-Rennes 28-28. En tête à la pause, les Toulousains se sont fait rejoindre puis dépasser à un quart d'heure du terme avant d'entrevoir la victoire dans la dernière minute...
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En l'absence de Zvizej suspendu, Bonilauri a été au four et au moulin[/caption]TOULOUSE neutralise cesson
Le FENIX se présentait en Bretagne sans son pivot slovène, Miha ZVIZEJ. Une absence de marque tant le célèbre barbu affichait depuis quelques semaines une forme étincelante. Malgré ce, les Toulousains savent qu'ils peuvent s'appuyer cette saison sur une vraie solidité à l'extérieur (seulement 2 défaites à Nîmes et Chambéry). Et ce n'est pas l'entame des coéquipiers de Porte (3 buts pour lui dans les 5 premières minutes) qui allait démentir la statistique (3-5, 5e). Mieux, grâce aux autres larrons de la base arrière (Alvaro, Sevaljevic), Toulouse prenait un bel avantage à la 10e minute (3-7). Puis malgré quelques approximations et un adversaire coriace quoique peu inspiré, le FENIX gardait les devants (8-10, 20e). La partie était quelque peu brouillonne et les attaques enrayées (9-11, 25e). Les hommes de Gardent plus concentrés finissaient mieux ce premier acte grâce notamment à Dumoulin et Bonilauri pour regagner les vestiaires avec un léger ascendant sur la belle surprise de ce championnat (10-13, 30e).
Le verre à moitié plein ?
Nemanja Ilic peu en vue jusqu'alors sortait de sa boîte et maintenait l'écart (13-16, 35e). Le moment choisi par les Bretons pour rappeler que leur invincibilité à domicile cette saison dans leur antre n'était pas usurpée et accéléraient sous l'impulsion de leur pivot Lanfranchi (17-17, 40e). On craignait un peu pour les troupes de Calvel qui, au courage, s'accrochaient (20-20, 45e). Cesson passait en tête pour la première fois depuis les premières secondes du match mais Alvaro (7 buts ce soir) au relais d'Ilic sur les jets de 7m permettait aux siens d'y croire (23-23, 50e). On s'acheminait une énième fois vers une fin à suspense qui a fait si mal aux Toulousains cette saison et Ilic tentait de combattre la fatalité en plaçant les siens en position idéale (25-26, 55e). Le climat était étouffant, les 2 minutes d'exclusion écopées par Georgievski n'étant pas là pour nous rasséréner. Porte inscrivait son 7ème but de la soirée au meilleur des moments avant qu' Alvaro ne démontre des nerfs d'acier sur pénalty (27-28, 59e). Cesson égalisait dans la dernière minute mais la balle de match restait pour les visiteurs. Assurés de ne pas perdre, les joueurs du FENIX ne parvenaient pas à infliger à leurs hôtes ce qu'ils avaient trop subi à savoir une défaite à la sirène.
Quoiqu'il en soit, et malgré quelques regrets, le FENIX ramène un très bon point de son long déplacement chez les Irréductibles Cessonnais et aura l'occasion dès dimanche face à Chambéry de terminer l'année en beauté face à des Savoyards qui, devinez quoi, l'avaient battu il y a quelques semaines à la dernière seconde...