Face à un PAUC certes quelque peu diminué, le FENIX a livré une prestation sérieuse et convaincante. Dominateurs sans partage d'un match qu'ils auront maîtrisé à leur main, les hommes de Gardent engrangent le plein de confiance avant la trêve internationale et s'emparent de la 8e place aux dépens de Nîmes (crédit photos : Pixcity)
[caption id="attachment_2667" align="aligncenter" width="1024"] Goce Georgievski une nouvelle fois impeccable avec 4 buts à 100% de réussite[/caption]
Dix minutes avant le cavalier seul
Pour cet examen de passage face au PAUC (11e), le FENIX se devait de rendre une copie des plus propres. Privé d'Osmajic blessé, l'escouade toulousaine pouvait néanmoins compter de nouveau dans ses rangs sur Rémi Calvel, un des chefs de sa défense. Côté provençal, les anciens élèves de la maison toulousaine Minne et Fernandez étaient alignés sur la feuille de match même si ce dernier, avec sa double casquette d'entraîneur-joueur fait plutôt désormais office de professeur. Sans quelques cadres (Tobie, Goni Leoz et Erevik), les visiteurs soignaient leur entame et démontraient que, malgré un maintien obtenu une semaine plus tôt, les vacances scolaires n'étaient pas encore à l'ordre du jour (4-6, 10e). Mais cela constituera bien la seule alerte pour le collectif toulousain qui, à partir de là, récita son handball en étouffant son adversaire. Dans le sillage de son gardien Dumoulin, tous les joueurs du 7 de départ inscrivaient un but, le danger venant de partout, les Aixois subissaient l'enthousiasme d'une attaque inspirée autour de sa base arrière Alvaro-Porte-Sevaljevic. C'est ainsi que dix minutes plus tard, forts d'un 8-2 infligé à son hôte, les Toulousains creusaient un premier écart significatif (12-8, 20e). L'emprise toulousaine sur la rencontre s'intensifiait autour notamment d'une défense délivrant tous les gages de sécurité. Georgievski et Zvizej, élèves appliqués et doués, étaient à l'image de leurs camarades de classe et donnaient au score une ampleur rassurante lorsque les cloches de la mi-temps retentissaient (18-10, 30e).
DIX BUTS D'ÉCART POUR UN FENIX EN FANFARE
Hormis un léger relâchement dès les premières minutes du second acte, bien jugulé par le portier Dumoulin, Toulouse n'entendait pas se faire peur en continuant de maîtriser les débats (21-13, 35e). Certes, les attaques bleues étaient moins fluides mais le rempart défensif articulé autour de Dumoulin (16 arrêts) veillait au grain (22-15, 40e). Pour éviter les remontrances de Maître Gardent, les joueurs, pour qui l'heure de la récréation n'avait pas encore sonné, plaçaient une nouvelle et définitive accélération. Porte transformait le parquet en cour d'école par 3 buts consécutifs de grande classe et donnait au tableau d'affichage des proportions étonnantes (26-16, 45e). L'occasion de faire tourner et de faire participer l'ensemble de l'effectif à cette farandole de buts. Perez, Chelle et Bonilauri apportaient ainsi leur écot à l’œuvre collective du soir. Toujours sérieuse, la classe FENIX conservait 10 buts d'avance dans les ultimes minutes (30-20, 55e). La prestation d'ensemble, avec 7 joueurs à 3 buts et plus (!), méritait les plus belles mentions assorties des félicitations du jury venu en nombre assister à une démonstration renvoyant les Provençaux à leurs chères études (33-23, 60e).
[caption id="attachment_2674" align="aligncenter" width="1024"] Les anciens Toulousains Fernandez et Minne pas à la fête face à Porte et Zvizej (6 buts chacun)[/caption]
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