Crédit photo : Marie Campion[/caption]
Pilier du collectif toulousain, Pierrick CHELLE disputera ce week-end son troisième Final Four avec le FENIX. Après une première édition écourtée par une blessure et une seconde sportivement compliquée, l'ailier gauche toulousain ne compte pas laisser passer sa chance cette année.
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Avant d'évoquer le Final Four, si nous revenions sur la qualification face à Montpellier...
Nous pouvons dire que c’est tout simplement un exploit ! (rires) C'est ce qui rend les matchs de coupe sympa à jouer; on peut réaliser de belles choses. Se qualifier face à la meilleure équipe, actuellement, du championnat en est une. Le match en début d'année à Bougnol était encore dans toutes les têtes et nous avions plusieurs blessés, mais nous l'avons fait quand même; la récompense est encore plus belle dans ces cas-là. Nous avons joué avec nos moyens mais surtout avec beaucoup d’envie, c’était un super moment pour tout le groupe et les supporters. Je pense que nous méritons notre place au Final Four. J'y ai déjà participé à deux reprises, en 2014-2015 et 2015-2016, c’est une aventure vraiment sympa humainement et sportivement. C'est un week-end très chargé, une demi-finale le samedi et, en cas de victoire, une finale le lendemain qu'il faut préparer en un court laps de temps.
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Quels souvenirs gardes-tu de tes précédents Final Four ?
Je ne garde pas un très bon souvenir de ma première participation puisque je me blesse au genou (rupture des ligaments croisés) lors de la demi-finale. Ironie du sort, sur la même action, j’emporte Jerôme Fernandez avec moi qui se blesse également. Nous nous qualifions tout de même pour la finale mais je n'ai pu la jouer. Nous avions vraiment une belle équipe et toutes nos chances de décrocher le titre. C’est une déception au vue de la très bonne préparation que nous avions eu et la super demi-finale que nous avions réalisée. La deuxième fois, nous sommes complètement passés à côté de notre demi-finale face à Paris. Même si pour moi c'était un match de reprise, donc toujours agréable, nous étions collectivement déçu d'être passé à côté du match.
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Qu'est-ce qui rend le Final Four complexe à jouer ?
La principale difficulté est de réussir à se focaliser sur le premier match, ne pas le prendre à la légère, tout en tout en se projetant rapidement sur le suivant en cas de victoire. Aujourd'hui, nous préparons activement, et avec beaucoup de sérieux, le match du samedi face à Istres qui sera tout sauf une formalité. Nous savons qu'en deux matchs nous pouvons ramener un titre à la maison. C'est une opportunité qui ne se présente que très rarement.
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Qu'est-ce qui rend cette édition 2017-2018 différente des autres selon toi ?
La présence d’une équipe de Proligue tout d'abord. Nous sommes plus habitués à voir des équipes de Lidl Starligue disputer le Final Four. Là, nous avons un outsider que nous connaissons peu dans le jeu, même si beaucoup de leurs joueurs connaissent la première division. Le tirage est un cadeau empoisonné car si nous échouons, nous serons pointé du doigt tandis que si nous passons, nous ferons simplement respecter la logique. Nous devons rester concentrés tout au long du week-end pour arriver en respectant le plan de jeu mis en place par le staff.
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Comment expliquer la présence des joueurs de Gilles DEROT parmi les 4 finalistes ?
Une chose est sûre, ils l’ont mérité en éliminant trois équipes de Lidl Starligue (Nîmes, Chambéry, Aix). Leur présence est aussi légitime que n'importe quelle équipe présente. Leur plan de jeu bien construit et leur bonne alchimie depuis le début de la saison les ont très certainement aidés à faire le plein de confiance tout au long de la compétition. Nous pourrions très vite déchanter si nous ne sommes pas assez respectueux. Ils ont quelques atouts indéniables, notamment un super gardien et un demi-centre assez petit mais très rapide... Ils ont tout ce qu'il faut pour nous causer beaucoup de problèmes. Nous avons eu une bonne semaine pour préparer ce Final Four, à nous de faire le travail samedi.
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Justement, dans quel état d'esprit se trouve l'équipe avant de s'envoler demain pour Metz ?
Nous avons commencé par mettre de côté le championnat pour faire le vide dans les têtes. Nous avons pris le temps de décortiques nos points faibles pour trouver des solutions. Nous avons aussi monté l'intensité durant les entraînements pour être prêt à faire un gros match samedi avec, je l'espère, un bon résultat à la clé. Le groupe se sent bien et nous partons avec la ferme intention de réaliser un joli Final Four !
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Pour rappel, la rencontre est à suivre en direct samedi à partir de 18h00 sur beIN Sports Max 8.