Après deux mois sans compétition, le FENIX accueillait l'U.S. Dunkerque pour le compte des 1/8e de finale de la Coupe de France sans repères mais avec la joie de retrouver son capitaine emblématique, Pierrick Chelle. Le retour de ce dernier aura malheureusement coïncidé avec une élimination de la Coupe face aux Nordistes de William Annotel qui enregistrent un deuxième succès cette saison au Palais des Sports, avec un scenario quasi identique... (crédit photos : Pixcity)
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Malgré ses 9 buts, Valentin Porte n'a pu empêcher la défaite des siens[/caption]
Un fenix à réaction, encore dans le coup à la mi-temps
Pour son retour à la compétition, il y avait quelques surprises dans le groupe aligné par Philippe Gardent : Bonilauri, Gilbert et Pavade absents pour blessure, on retrouvait donc Pierrick Chelle sur la feuille de match ainsi que le coach adjoint Danijel Andjelkovic et la surprise du chef, Nemanja Ilic, opéré du doigt début janvier.
Dunkerque prenait tout de suite les commandes dans ce match, Toulouse de son côté balbutiait quelque peu son handball avec un Dumoulin pas très à son avantage. Seul Porte, inspiré offensivement maintenait les siens dans le match mais ce n'était pas suffisant et les Nordistes creusaient un premier écart (5-9, 15e). Après un temps mort salvateur, les Toulousains changeaient de rythme à l'image de leur demi-centre espagnol, Alvaro, qui transperçait les filets à trois reprises coup sur coup pendant que Pardin suppléait avec plus de réussite Dumoulin. Et comme le bûcheron Miha Zvizej sortait de sa tanière au meilleur des moments avec deux buts consécutifs, le FENIX prenait les devants au bon moment (11-10, 24e), on pensait alors la partie lancée. L'USDK, même sonnée, accélérait et à une minute des citrons, reprenait l'avantage (12-14, 29e). A l'image de son premier acte, les locaux, irréguliers mais pugnaces, renversaient en quelques secondes la tendance avec Ilic et Calvel sur la sirène (14-14, 30e).
LE RETOUR MADE IN FENIX... EN VAIN
Le début du deuxième acte était prometteur (16-15, 34e). Prometteur seulement, car s'en suivait un gros trou d'air et un cinglant 0-5 encaissé en quelques minutes qui mettaient les Bleus dans une bien mauvaise posture avec un échec de Ilic sur pénalty et une contre-attaque à côté de Porte (16-20, 41e). Un brin de réussite enfin et beaucoup d'abnégation, car clairement le FENIX n'était pas dans un grand soir, dans le sillage de Alvaro (6 buts) donnaient de l'espoir au public du Palais des Sports. Ce dernier se réveillait avec une parade majestueuse de Pardin, tous les espoirs étaient de nouveau permis (22-23, 49e). Les équipes se crispaient et ne marquaient plus jusqu'à l'égalisation de l'inévitable Porte ! (23-23, 53e). Mais comme s'il avait trop puisé pour effectuer ce retour, Toulouse cédait face à Mamic et comptait trois longueurs de retard sur un but en fin de possession du Croate (23-26, 57e). Coach Gardent posait le temps mort de la dernière chance, message reçu par "Val" Porte qui toujours insatiable faisait croire à l'impensable, Pardin se mettait au diapason pour donner la balle d'égalisation à ses coéquipiers à 40 secondes du terme (25-26, 59e). Symbole de ce match, celle-ci était mal négociée et Emonet crucifiait les Toulousains en contre-attaque, le 9e but de Porte devenant anecdotique (26-27, 60e).
Trop inconstant dans cette rencontre, le FENIX quittait la Coupe de France de façon somme toute logique malgré une belle réaction. Place désormais au championnat et à deux déplacements périlleux à Créteil et Ivry où Chelle, auteur d'un bon retour, et consorts devront gommer les manques et poursuivre leur progression au classement entamée en fin d'année 2015.
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