Dans sa salle, le FENIX Toulouse Handball a renoué avec le succès en s'imposant face au promu, l'U.S. Ivry, sur le score de 31 à 21 (mi-temps : 17-12). Une victoire qui ne souffre d'aucune contestation tant les Bleus du soir ont maîtrisé leur sujet. (crédit photos : Pixcity)
FAUX RYTHME AU DÉPART, VRAI ÉCART A LA PAUSE
Après son nul frustrant à Nantes sur les bords de l'Erdre, le FENIX avait pour ambition, en recevant Ivry, de regagner des eaux moins troubles d'un classement très serré en ce début d'exercice. La venue du promu francilien, qui naviguait dans les mêmes sphères que les Toulousains, constituait une belle occasion de mettre la tête un peu hors de l'eau et d'engranger des points qui, pour l'heure, n'étaient pas en adéquation avec le jeu produit.
L'entame de match était plutôt molle, capitaine Calvel et les siens ne partant pas à l'abordage, le score évoluait peu (3-3, 5e). Puis petit à petit, emmenés par un Dumoulin, titulaire surprise, qui affichait une forme internationale, le FENIX sans être étincelant creusait un premier sillon encourageant (6-3, 12e). Devant plus de 3 000 spectateurs, les visiteurs ne baissaient pas pavillon et infligeaient même un 4-0 à leurs hôtes. un passage qui constituera la seule alerte pour l'embarcation FENIX (6-7, 16e). Car, avec leurs fidèles moussaillons artilleurs Ilic et Sevaljevic, flanqués d'un Zvizej totalement retrouvé (7 buts à 88%), Toulouse voguait plus sereinement vers un second succès cette saison (13-9, 22e). Comme un symbole, Cyril Dumoulin stoppait un jet de 7m à la sirène dessinant les contours d'une traversée de deuxième acte paisible (17-12, 30e).
LE FENIX navigue en père peinard
Les premières minutes s'avéraient rassurantes pour une équipe maître à bord, toujours avec Zvizej profitant également d'un Dumoulin tournant à plein régime (18 arrêts à 47%). Le traditionnel trou d'air laissait la place à une convaincante partition des hommes du commandant Gardent (23-15, 40e). On atteignait même les 10 buts d'avance à un quart d'heure du terme (25-15, 45e), le coach pouvant ainsi donner du temps à tout son personnel de bord. Maxime Gilbert donnait de quoi se réjouir au nombreux public par ses offrandes, les Espagnols Alvaro et LuisFe s'invitant dans la danse. Seule ombre à ce ciel bleu et orange sans nuage, la blessure de Goce Georgievski. Celle-ci permettant d'avoir le jeune Clément Perez sur le pont et l'écart se maintenait au fil des minutes grâce notamment à un lob subtil de Gilbert (29-19, 55e) autant que la tête des Ivryens restait elle sous la ligne de flottaison. L'armada offensive poursuivait son œuvre et hissait haut l'étendard d'une victoire promise pendant que Dumoulin soignait sa feuille de stats. L'issue de cette rencontre était actée depuis bien longtemps (31-21, 60e). Les matelots toulousains décrochaient ainsi le pompon d'une deuxième victoire en championnat. De quoi naviguer l'espace d'une semaine sur une mer d'huile avant la réception du bateau cristollien mercredi prochain. Celui d'Ivry a coulé, noyé par la prestation sans tâche du FENIX, à l'aise comme un poisson dans l'eau.